1
- Un tremblement de terre géopolitique
2 - Petit
rappel démographique
3
- Pourquoi
les Juifs se sont détournés de la Palestine entre
le IVe et le XXe siècle
4 - La
Palestine avant le sionisme
5
- Les
vagues migratoires successives à partir de la naissance
du mouvement sioniste
6
- Et
les Kazars entrèrent dans l'histoire
7
- Comment
le Talmud devint le fil d'Ariane qui conduisit au sionisme
1- Un tremblement de terre géopolitique

Impossible de ne
pas voir que la transplantation en plein cœur d'un monde majoritairement
arabo-musulman d'une population hétérogène, aussi bien ethniquement
que sociologiquement, demeure le pivot autour duquel tourne l'histoire
du monde depuis le milieu du XXe siècle.
Unis par un contenu
commun des cervelles remplies à ras bords de mythes et de songes élaborés
en des temps lointains durant lesquels chaque ethnie se plaçait sous
la protection de sa divinité personnelle, des groupes d'immigrants fanatisés
issus des quatre coins de la machine ronde, mais se réclamant néanmoins
d'ancêtres communs, et soutenus par des Etats aveugles aux conséquences
géopolitiques de leurs décisions, se sont déversés en vagues successives
sur un territoire déjà abondamment peuplé.
Arrivée de juifs européens
à d'Haifa. 1950
Un tremblement de
terre géopolitique d'une intensité telle en est résulté que les répliques
qui affectent la politique internationale n'ont plus cessé depuis lors
d'ébranler non seulement tous les Etats du bassin de la Méditerranée,
mais la quasi-totalité de la planète. En effet, ces humains-là se déclarent
eux-mêmes si profondément différents et si allogènes au reste de l'humanité,
qu'ils éprouvent un besoin incoercible de ne vivre qu'entre eux et de
chasser du territoire qu'ils ont investi les représentants d'autres
variétés d'humains lorsqu'ils sont les plus nombreux - et donc, détiennent
le pouvoir. Ils refusent vigoureusement toute forme d'assimilation au
groupe chez lequel ils se sont installés lorsqu'ils sont minoritaires,
tout en exigeant haut et fort de bénéficier des droits universels des
sociétés-hôtes.
Comme l'écrit François
Fejtö, écrivain juif hongrois, dans son ouvrage Dieu et son Juif
: " Ce n'est pas l'antisémitisme qui a crée le Juif. A l'origine
se trouve le Juif, peuple élu, prototype des nations nationalistes,
expansives, xénophobes, intransigeantes et dont l'orgueil, l'auto-affirmation
fervente ont survécu aux désastres de l'Etat et se prolongent à travers
les siècles d'exil jusqu'à la résurgence sioniste et à la naissance
d'Israël ." (Ed. Grasset 1960, p.32)
Voir - 12
- Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29
juin2012
2
- Petit rappel démographique
La
destruction de Jérusalem et de son temple par les légions romaines avait
porté un coup très rude à la présence juive en Palestine. La Judée était
dépeuplée, mais d'innombrables et prospères communautés juives étaient
présentes dans toutes les provinces et les villes de l'empire romain
et notamment en son centre, à Rome.
Durant
deux millénaires, les communautés juives ont donc prospéré dans la quasi
totalité des pays d'Europe occidentale et orientale, ainsi que
dans toutes les provinces du bassin de la Méditerranée… sauf en Palestine.
La Palestine est le seul endroit de la terre que les Juifs boudaient.
Jacques Attali nous en donnera la raison ci-dessous.
En
effet, depuis le règne de l'empereur Julien, dit l'Apostat, les Juifs
s'étaient détournés de la Palestine et n'avaient plus le moindre désir
d'y retourner Cependant, une faible présence juive s'était malgré tout
maintenue dans la région depuis l'antiquité. Il semble que cette catégorie,
connue sous le nom de Yichouf ancien, ne représente pratiquement
plus personne aujourd'hui. Les démographes de l'actuel Etat hébreu n'ont
trouvé qu'une seule famille, les Zinati de Pek'in, qui aurait
résidé en Palestine sans aucune interruption depuis l'antiquité.
Juifs de l'ancien Yichouv,
Jérusalem 1895
Jusqu'en
1880, c'est-à-dire jusqu'à la naissance du sionisme, seuls de petits
groupes d'étude et de prières, en général sépharades et plutôt pauvres,
étaient installés à Tibériade, Safed, Jérusalem ou Hébron et vivaient
misérablement de l'argent envoyé par les Juifs de l'étranger. A partir
du XVe siècle, quelques communautés exclusivement religieuses composées
de groupes expulsés d'Espagne et du Portugal s'étaient également
installées en Palestine. Hier comme aujourd'hui, leurs prières étaient
censées hâter la venue du Messie et le soutien financier des juifs de
la dispersion représentait une sorte de placement commercial dans un
système d'échange gagnant gagnant, puisqu'il était prévu que
le Messie attendu rétablirait le mythique royaume de David, d'autant
plus glorieux qu'il n'a jamais existé que dans l'imagination des rédacteurs
de la fiction sacrée. Ce royaume à venir comblerait les Juifs de toutes
les richesses de la planète.
3
- Pourquoi les Juifs se sont détournés de la Palestine
entre le IVe et le XXe siècle
A partir du moment
où, vers le VIIIe siècle, les Etats européens se sont constitués
peu à peu en nations régies par la doctrine et la morale du catholicisme,
les communautés juives, qui niaient la divinité du Christ, se sont trouvées
en situation d'ennemis de l'ordre social né du triomphe de l'Eglise
catholique, c'est-à-dire universelle, face à l'étroit particularisme
juif.
Mais cette situation
de paria social n'avait pas que des inconvénients. Elle produisit
des conséquences particulièrement favorables aux Juifs sur le plan économique.
En effet, comme je l'ai développé dans le texte précédent les communautés
dispersées, unies par un lien religieux puissant et des règles
sociales impérieuses, demeuraient en rapports constants avec
un centre, dirigé par un exilarque (gaon) dont le lieu de résidence
a varié selon l'influence exercée par ce groupe humain dans telle ou
telle région du monde. Après avoir été localisé en Babylonie jusqu'à
la naissance de l'islam, le centre s'est déplacé en Espagne, puis en
Pologne.
Voir - 12
- Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29
juin2012
Devenus d'habiles
commerçants dans la prospère province mésopotamienne, leur dispersion,
l'unité politique et la solidarité tribale des fidèles du dieu Jahvé
leur offrirent d'excellentes opportunités d'échanges de marchandises
de pays à pays. Ce commerce d'importation et d'exportation particulièrement
lucratif, permit à quelques-uns d'amasser les richesses considérables.
L'historien juif de l'antisémitisme, Bernard Lazare n'hésite
pas à mentionner qu'avant de diversifier leurs activités, les
commerçants juifs s'étaient spécialisés dans la vente d'esclaves
. (L'Antisémitisme, chapitre V) (Note)
Petit à petit, ils
se sont spécialisés dans l'usure et le commerce de l'or. Mais
ils n'étaient ni les seuls, ni les premiers à êtres fascinés par le
métal jaune. On connaît la cupidité des feneratores romains auxquels
la loi des Douze Tables reconnaissait le droit de couper des morceaux
de chair sur le corps vivant de l'emprunteur insolvable; les Lombards
ont été des usuriers voraces, l'or fut la principale motivation de la
conquête de l'Amérique, l'avidité des colons hollandais ou anglais est
célèbre et les alchimistes s'épuisaient à essayer de fabriquer
de l'or à partir de métaux grossiers. Au Moyen Age, l'or était
devenu une véritable divinité...et il l'est resté.
Interdisant le prêt
à intérêt et à plus forte raison l'usure, l'Eglise a empêché
la formation d'un capitalisme chrétien. Ses interdits n'avaient évidemment
aucune prise sur les Juifs qui faisaient commerce de l'argent et qui
occupèrent tout naturellement la place laissée vacante par les riches
bourgeois chrétiens. Ils se sont donc rendus utiles au développement
du commerce et odieux par les abus que leur pouvoir a engendré.
C'est ainsi qu'ils sont devenus progressivement les banquiers du monde.
"Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini,
se considérant comme supérieur aux autres nations, le peuple
juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le
goût de la domination puisque, par ses origines, par sa religion,
par la qualité de race élue qu'il s'était de tout temps attribuée,
il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte
d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or
leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses
leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer.
Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres,
ils les dominaient." (Bernard Lazare,
L'antisémitisme)
|
Aux
causes sociologiques et politico-économiques mises en avant par
l'historien du judaïsme, Jacques Attali ajoute des arguments
théologico-étymologiques. Dans son ouvrage Les Juifs,
le monde et l'argent il analyse longuement les relations étroites
entre la religion juive et le commerce à
partir de l'étymologie du vocabulaire:
"L'argent substitut du sang : on asperge l'autel avec le sang
de l'animal sacrifié, acheté avec l'argent de celui qui offre le sacrifice.
(p.40, souligné par l'auteur) (…) Le peuple juif fait de la monnaie
l'instrument unique et universel d'échange, tout comme il fait de son
Dieu l'instrument unique et universel de la transcendance."
(p.41)
Et notre Attali ajoute, en point d'orgue: "La valeur en argent
de chaque chose est indissociable de sa valeur éthique."
(p.42 )
Il
en résulte qu'un lingot d'or est infiniment plus éthique qu'une miche
de pain et que la famille Rothschild, M. Jacob Schiff , M. John Pierpont
Morgan , M. Paul Warburg et tous leurs acolytes et complices qui sont
parvenus à mettre la main sur le système financier américain au moyen
de grandes et de petites manœuvres politiciennes et grâce à
l'invention de leur monnaie privée - le dollar - sont les humains
les plus moraux de la création. La fin justifie les moyens et seule
la victoire est jolie. Toujours est-il qu'aujourd'hui, ils
sont en mesure de manifester aux yeux du monde entier tout l'éclat
de leur éthique en tapissant de
lingots d'or les
murs de leurs banques et de leurs logis.
-
Aux sources de l'escroquerie de la
Réserve Fédérale - Le machiavélisme des hécatonchires de la finance
internationale , 17 avril 2008
- Du Système
de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle
d'une éminence grise: le Colonel House, 3
février 2010
La
naissance de la Fed (Federal Reserve System) a permis non seulement
un enrichissement exponentiel des heureux propriétaires de ces institutions
bancaires privées, mais elle témoignait de la sollicitude de
Jahvé envers des spécimens particulièrement "pieux" de son
"peuple élu". Et M. Attali explique complaisamment que "pour un
juif, la pauvreté est intolérable." C'est pourquoi,
"pour les Juifs, tirer un intérêt de l'argent n'est pas immoral. (…)
L'argent est, comme le bétail, une richesse fertile, et le temps est
un espace à valoriser. Pour les chrétiens, au contraire, comme pour
Aristote et les Grecs, l'argent - comme le temps - ne produit pas en
soi-même de richesse, il est stérile ; aussi faire commerce de l'argent
est-il un péché mortel. " (p. 120)
Il
se délecte à énumérer quelques belles réussites financières: "Peu
de gens savent que l'agence Havas et l'agence Reuter au XIXe siècle
sont des créations juives, au même titre que la Deutsche Bank, Paribas
ou les principales banques d'affaires américaines. Et encore bien d'autres
destins fascinants en France, en Allemagne ou en Russie."
Le même ancien conseiller spécial du Président François
Mitterrand fournit la clé qui ouvre la porte de ces cavernes d'Ali Baba:
"Comme les prêts sont de très courte durée - un an ou moins -
et à des taux d'intérêt très élevés, de l'ordre de 50 à 80%, l'accumulation
va très vite".
Le Président François
Mitterrand et Jacques Attali
Mais
le monde est très méchant, alors notre hagiographe de la haute finance
est brusquement saisi par un doute. Il s'inquiète de voir "les
Juifs prendre le risque d'être haïs pour services rendus", alors
que "les Juifs ont toutes les raisons d'être fiers de cette partie
de leur histoire". [1]
D'ailleurs
dans la section de son ouvrage consacrée au commerce, notre faux
naïf et ancien directeur de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction
et le développement) à
la tête de laquelle il a été remercié
en raison d'un train de vie pharaonique, ajoute
une forte sentence, qui aurait enchanté Alice en son pays des merveilles:
"Le commerce n'est pas le résultat d'un calcul de bénéfice, mais
la juxtaposition de deux dons équivalents, la simultanéité de deux
actes généreux, unilatéraux, où chacun des deux protagonistes est en
situation d'égalité."(p.42) (Cette fois, c'est
moi qui souligne)
Le
marché simoniaque se poursuit de nos jours puisqu'une forte minorité
de 20% de juifs ultra orthodoxes passent leur vie à étudier le Talmud
et à prier afin d'accélérer l'arrivée d'un Messie pourvoyeur de munificences,
tout en étant entretenus par de riches membres de la communauté, notamment
américaine, qui ont, comme il se doit et conformément aux principes
énoncés par le théoricien du judaïsme financier cité ci-dessus, acquis
leur fortune grâce à la "générosité" dont ils font preuve à l'égard
de l'humanité dans l'activité bancaire à laquelle ils s'adonnent si
brillamment et espèrent un "retour sur investissement" à la hauteur
de leur éthique.
Et
voilà pourquoi il y eut si peu de candidats durant deux mille
ans pour peupler, entretenir et cultiver à la sueur de leur front
la terre "promise" par le Dieu Jahvé à
son "peuple" bien-aimé, lequel
a snobé son cadeau pendant près de deux millénaires,
avant de se raviser à la fin du XIXe siècle. Il s'est
alors engouffré dans le grand mouvement de colonisation des Etats
européens en direction de l'Afrique et de l'Asie.
4
- La Palestine avant le sionisme
Lorsque les populations
autochtones de Galiléens honnis, de Cananéens détestés,
de Samaritains méprisés et d'autres sous-hommes, tous
qualifiés péjorativement d' "arabes", eurent,
durant deux mille ans d'un labeur acharné, transformé
une Palestine plutôt aride en un jardin florissant et en une serre
prospère, le mouvement sioniste des marches de l'Asie s'est souvenu
de sa "terre promise".
Il a refusé
avec horreur d'aller défricher l'Ouganda ou la Patagonie, comme
certains naïfs le lui proposaient. La Thora d'une
main et le Talmud de l'autre, il s'est rué sur
le lopin qu'il avait sporadiquement et partiellement habité deux
millénaires auparavant. Réitérant le vol accompli
lors de sa première installation dans une région déjà
hautement peuplée et civilisée, il a fait main basse pour
la seconde fois sur les propriétés et les richesses des
"indigènes" et s'est auto-justifié de ses rapines
en brandissant les écrits rédigés in illo tempore
par des notables religieux en Babylonie.
"Lorsque Yahvé ton Dieu
t'aura conduit au pays qu'il a juré à tes pères, Abraham, Isaac
et Jacob, de te donner, aux villes grandes et prospères que
tu n'as pas bâties, aux maisons pleines de toutes sortes de
biens, maisons que tu n'as pas remplies, aux puits que tu n'as
pas creusés, aux vignes et aux oliviers que tu n'as pas plantés.
Dt 6:11
"Lorsque Jahvé, ton dieu, t'aura
amené dans le pays où tu vas entrer pour en prendre possession
et qu'il aura délogé devant toi de nombreuses nations (…) alors,
Jahvé ton dieu les aura livrées à ta merci et que tu les livreras
à l'anathème (à la destruction) . Tu ne concluras pas d'alliance
avec elles, tu n'en auras point pitié ! " (Dt 7:1-2)
"Des villes de ces peuples
que Jahvé, ton Dieu, te donne en héritage, tu ne laisseras rien
vivre de ce qui a souffle de vie. Détruisez-les jusqu'au dernier…
comme Jahvé, ton Dieu, vous l'a ordonné. " (Dt 20.16)
|
Voir
: VI
- Le messianisme biblique à l'assaut de la
Palestine
Les images sont souvent
plus plus parlantes qu'un long discours. Quelques documents particulièrement
représentatifs datant du temps de la Palestine heureuse
suffisent à anéantir l'affirmation cynique des sionistes
qui prétendaient que la Palestine était une "terre
sans peuple" - donc vide depuis deux mille ans - qui attendait
un "peuple sans terre" , lequel aurait réfléchi
durant deux mille ans avant de se mettre en route. Ces clichés
d'un temps paisible et heureux crèveront le coeur de tous ceux
qui sont aujourd'hui sensibles à l'irréparable injustice
dont le peuple palestinien est la victime innocente.
Brodeuses palestiniennes,
Ramallah 1940 (à gauche) 1920 (à droite)

Classe de fillettes, Palestine, Ramallah, 1890
|

Classe de fillettes, Palestine, XXIe siècle
|
Port de Jaffa, 1914
Tous
ces clichés viennent du site incontournable http://www.palestineremembered.com/MissionStatement.htm
qui, dans sections "images" en présente
des centaines.
5
- Les vagues migratoires successives à partir de la naissance
du mouvement sioniste
L'immigration de masse n'a vraiment commencé qu'à partir de 1880 avec
la première colonie fondée par les Amants de Sion. Cette fois,
il s'agissait de juifs originaires d'Europe de l'Est en majorité,
ainsi que de quelques groupes de juifs askhenazes allemands.
En 1885, le nombre de résidents auto-déclarés "juifs" en Palestine était
de 24 000.
En 1914 leur nombre se montait à 85 000 personnes sur une population
totale de 725 000 habitants: soit 12 % de l'ensemble.
Dès
l'origine, l'expropriation des Palestiniens s'est installée quasi naturellement.
En effet, de riches banquiers comme les barons Edmond de Rothschild
et Maurice de Hirsch ont ouvert largement les vannes financières
afin d'acheter des terres à n'importe que prix.

Baron Edmond de Rothschild
|

Baron Maurice de Hirsch
|
La "Jewish Colonization Association" fondée dès 1891 est
à l'origine des premières colonies juives agricoles et son activité
ne fera que croître au fil du temps.
Il
faut reconnaître que les "arabes" de Palestine et des Etats environnants
ont manifesté un aveuglement et une passivité révélateurs de ce total
manque de sens politique dont continuent de faire preuve tous les dirigeants
de la région, notamment ceux de la mal nommée "Autorité palestinienne"
qui, de l'Arafat signataire des calamiteux "Accords d'Oslo"
à Mahmoud Abbas, l'actuel complaisant collaborateur du Jüdenrat
de Cisjordanie, ont conduit les Palestiniens dans un gouffre dont ils
auront le plus grand mal à sortir - s'ils en sortent un jour.
Les actuels dirigeants du Hamas à Gaza
semblent tentés à leur tour par les délices à
courte vue de la collaboration. Les héros sont fatigués.
[2] Les dirigeants
palestiniens pelotonnés sous l'aile de l'occupant seraient bien
inspirés de méditer sur le sort de Chaim Rumkowski,
le "Président" du ghetto de Lodz, dont Primo Levi raconte l'histoire
édifiante dans son ouvrage Les naufragés et les rescapés.
Voir: 8
- La zone grise. Israël et la Palestine sous le regard de Primo Levi
et de Kafka, 4 juin 2007
En
effet, le sionisme n'a rencontré pratiquement aucune résistance de la
part des Palestiniens ni même de l'ensemble des Arabes de la région.
Comme l'écrit le chercheur égyptien, Mounir Mahmoud, spécialiste
de la presse sioniste au sein du Centre d'études politiques et stratégiques
: "Les décisions émotionnelles irréfléchies des Arabes ont
contribué à la réussite des projets sionistes en Palestine pendant près
de cinquante années, avant même la création de l'entité sioniste, avec
le prétendu "Yichouv " qui signifie l'implantation juive en Palestine."
Cette
passivité des Palestiniens s'explique par une totale absence de racisme
anti-juif. Les Palestiniens n'avaient pas compris qu'ils n'avaient plus
en face d'eux des juifs, c'est-à-dire des hommes normaux qui honoraient
simplement leur dieu d'une autre manière qu'eux-mêmes et avec lesquels
ils avaient cohabité tranquillement jusqu'alors, mais une autre catégorie
humaine, composée de colons fanatiques et impérialistes pour lesquels
tout "arabe" palestinien était un ennemi à chasser ou à tuer.
C'est
pourquoi notre anthropologue égyptien précise que "les Juifs qui
vivaient dans les pays musulmans jouissaient d'une vie tranquille et
stable, avec une liberté religieuse totale sans persécutions, et étaient
investis dans les sociétés islamiques tolérantes pendant des centaines
d'années jusqu'à l'époque moderne." [3]
Cette
naïveté des Palestiniens trouve son expression dans la Charte de
l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) qui, dans son
article 6, prévoie candidement que "les Juifs qui demeuraient
en Palestine jusqu'au début de l'invasion sioniste, seront considérés
comme Palestiniens".
Les Palestiniens ont été bien mal récompensés de leur générosité. Les
sionistes qui ont eu connaissance de cet article ont dû être secoués
d'un rire à se décrocher la mâchoire devant une telle ignorance de leur
psychologie, de leur projet secret et de leur mentalité messianique
de colons.
6
- Et les Kazars
entrèrent dans l'histoire
Jahvé s'était
installé dans l'exil durant dix-sept siècles et le Dieu
local d'une écharpe de terre du bassin oriental de la Méditerranée était
devenu une divinité itinérante qui avait pérégriné
durant deux millénaires dans le monde entier au gré des déplacements
de ses fidèles.
Or, ses fidèles avaient
la bougeotte. Tout en le refusant et en le combattant de toutes ses
forces, Jahvé avait collé aux talons du Dieu Jésus. Malgré
l'inimitié réciproque que les partisans des deux divinités se manifestaient,
ses fidèles s'étaient immédiatement installés dans les
régions progressivement converties au nouveau Dieu trinitaire. C'est
ainsi qu'à la fin du premier millénaire, et alors que le Dieu Jésus
régnait en maître sur toute l'Europe occidentale - Jahvé ne l'avait
précédé qu'en Espagne - ses fidèles s'étaient attachés
aux pas des chrétiens et on les trouvait en France, en Allemagne
et jusqu'en Europe centrale, notamment en Bohême et en Pologne.
C'est là que s'était
produit l'évènement extraordinaire qui permit au judaïsme de gonfler
brusquement sa population, et donc de survivre jusqu'à nos jours
en tant que groupe humain spécifique .
En effet, loin de
s'épuiser au fur et à mesure qu'il s'éloignait de son camp de base judéen
et qu'il expédiait tous azimuts des petits groupes d'éclaireurs, Jahvé
avait offert à ses fidèles éberlués la surprise et le cadeau sans prix
de découvrir que dans les plaines orientales de l'Europe et jusqu'aux
confins de l'Asie vivait une immense population de co-religionnaires
dont personne ni en Orient, ni en Occident n'avait entendu parler.
L'empire Kazar au moment
de sa conversion à la religion du Dieu Jahvé
C'est ainsi que
les Kazars judaïsés étaient entrés dans l'histoire.
Ils entrèrent dans l'histoire locale par la force des choses,
puisqu'ils étaient là. Mais ils ne sont jamais entrés
dans la narration officielle car leur existence même contredit
le mythe sur lequel se fondent les revendications des colons installés
en Palestine. C'est pourquoi la narration mythologique qui tient lieu
d'histoire dans l'Etat né en 1947 continue de refuser officiellement
leur existence et une filiation dont leurs descendants semblent avoir
honte.
7
- Comment le Talmud devint le fil d'Ariane qui conduisit au sionisme
La
simple présentation du tableau d'une biographie succincte de tous
les Premiers Ministres qui se sont succédés depuis qu'un vote de l'Assemblée
générale de l'ONU en date du le 27 novembre 1947 a crucifié les Palestiniens,
permet de comprendre au premier coup d'œil pourquoi je dirigerao mes
pas en direction des marches de l'Asie plutôt que vers les rives qui
auraient semblé plus accueillantes et plus logiques des bords de la
Méditerranée, ou vers les paysages verdoyants et cléments de notre Europe
occidentale qui ont connu, elles aussi, d'importantes et puissantes
implantations juives au cours des siècles.
On
sait, en effet, que toutes les grandes vagues migratoires se sont toujours
déroulées d'est en ouest. La mythologie judaïque ne s'y est pas trompée,
puisque les communautés de nos régions se proclament les descendantes
légitimes d'ancêtres "chassés" de la province de Judée par les
armées victorieuses de Vespasien et de Titus lors de la deuxième
Guerre des Juifs en l'an 70 et qui auraient été
"contraints" de se réfugier en direction de
l'Occident.
Il
est vrai que des groupes ont suivi les conquêtes chrétiennes
et musulmanes en direction de l'Ouest européen et méditerranéen,
comme je l'ai montré ci-dessus. Mais il s'agit d'une minorité
par rapport à l'immense population juive qui résidait
déjà en Europe de l'Est et avec laquelle les petits groupes
venus de l'ouest ont établi une jonction. Aucun
des premiers ministres qui ont dirigé l'Etat
créé en 1947 en terre palestinienne
ne peut exciper de racines méditerranéennes ou occidentales susceptibles
de donner une apparence de crédit à cette prétention. Tous, sans
exception aucune, sont issus des régions talmudiques de l'Orient européen
ou des marches de l'Asie. Il en est de même pour l'immense
majorité des immigrants venus s'y installer. Ce
fait n'est évidemment pas le fruit du hasard.
Il
est hautement significatif et presque comique de voir à quel
point cette réalité historique est occultée, quand
elle n'est pas farouchement niée par les autorités officielles
de l'actuel Etat d'Israël, qui, depuis David Grün, alias Ben
Gourion, s'échinent à refuser la vérité
historique et à imposer une narration mythologico-théologique
de leur passé et de leur présent.
voir
: 20
- David Grün, alias Ben Gourion, et la naissance de l'"Etat juif",
22 mars 2011
1 - David Ben Gourion (né David Grün) 16 octobre 1886-1er
décembre 1973est né à Plonsk en Pologne dans une famille
sioniste . Son père, professeur d'hébreu, était un membre des
Amants de Sion. Il émigre en Palestine britannique en 1906.
2 - Moshé Sharett (né Moshé Shertok), 15 octobre 1894 - 7
juillet 1965) est né à Kherson, dans l'Empire russe, aujourd'hui
en Ukraine. Il émigra en Palestine britannique en 1908.
3 - Levi Eshkol ( 25 octobre 1895 - 26 février 1969)
est né dans un village à proximité de la ville de Kiev ,
dans l'empire russe, aujourd'hui Ukraine. Il émigre en Palestine
ottomane en 1914.
4 - Ygal Allon (né Ygal Païcovitch) 10 octobre 1918-
29 février 1980, est né Kfar Tabor, au pied du Mont Tavor dans
l'est de la Basse Galilée d'une famille originaire de Roumanie
qui émigre en Palestine en 1901.
5 - Golda Meir ( Golda Meirson, née Golda Mabovitz),
3 mai 1898 -8 décembre 1978, est née à Kiev , au cœur de
l'empire russe, aujourd'hui capitale de l'Ukraine. Sa famille
émigre aux Etats-Unis en 1903, le couple Meirson arrive en Palestine
en 1921.
6 - Yitzhak Rabin (Yitzhak Rubitzov) , 1er mars 1922
- assassiné à Tel Aviv par un colon juif extrémiste le
4 novembre 1995 est né à Jérusalem. Ses parents, Nehemiah et
Rosa Rubitzov originaires d'Ukraine émigrèrent d'abord
vers les Etats-Unis
7 - Menahem Volfovitz Begin (Mieczyslaw Biegun) , 16
août 1913 -9 mars 1992 . Il est né à Brest-Litovsk, alors
ville polonaise à majorité juive, aujourd'hui Biélorussie.
Il n'arrive en Palestine qu'en 1942.
8 - Yitzhak Shamir (Yitzhak Jazernicki), 15 octobre
1915( 30 juin 2012, est né à Ruzhany, en Pologne, actuelle
Biélorussie. Il émigre en Palestine en 1935.
9 - Shimon Peres (Szymon Perski ) Il est né le 2 août
1923 à Wisniew, Pologne, actuellement Biélorussie. Il
émigre en Palestine en 1934.
10 - Benyamin Netanyahou, (nom réel du père:
Benzion Mileikowsky) né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv, petit-fils
d'un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 1920
11 - Ehud Barak (Ehud Brog) , né le 12 février 1942
au kibboutz Mishmar Hasharon, fils d'Israel Brog et d'Esther
Godin, immigrés respectivement de Lituanie et de Pologne.
12 - Ariel Sharon (Ariel Scheinermann), né le 26 février
1928 à Kfar Malal en Palestine . Son père Shmouel Scheinerman
est originaire de Brest-Litovsk alors en Pologne, actuellement
Biélorussie. Sa mère Véra est un médecin originaire de Mohilev
en Biélorussie.
13 - Ehud Olmert , né le 30 septembre 1945 à Binyamina
en Palestine. Son père Mordechaï - né à Buguruslan en Russie,
émigre en Chine en 1919, à Harbin, et arrive en Palestine
en 1933
14 - Netanyahou (voir n° 10)
|
Pour comprendre qui
sont réellement ces dirigeants originaires de l'Est et imbibés jusqu'à
la moelle de messianisme sioniste, il est précieux de jeter un
regard sur les circonstances historiques qui ont conduit les communautés
juives d'Europe occidentale d'abord, puis orientale, au fil des déplacements
et des conversions, à ériger le Talmud en
rempart mental infranchissable derrière lequel elles se sont
enfermées à double tour.
Le triomphe du talmudisme
notamment dans les communautés juives de l'Europe de l'Est largement
composées de descendants de Kazars ignorants et frustes, constituait,
pour les rabbins et autres notables du judaïsme, une manière
d'unifier les esprits, de sauvegarder et de bétonner une identité
nationale autonome face à un christianisme qui régnait
alors en maître dans l'Europe occidentale tout entière
et qui modelait les sociétés des différents Etats.
Dans un environnement social et politique chrétiens, les Juifs
représentaient un groupe allogène, qui refusait catégoriquement
de s'assimiler. Comment l'auraient-ils pu sans renier leur religion?
Mais les conséquences
de cet isolement social étaient prévisibles. Les sociétés
humaines, tout comme les sociétés animales, sont spontanément
hostiles aux intrus et s'emploient à les rejeter avec plus ou
moins de brutalité, en fonction du tempérament national
et du degré de civilité des autorités politiques,
si bien que des persécutions, parfois très violentes,
ne manquèrent pas de se produire au fil des siècles dans
de nombreux pays. Dans les sociétés intolérantes,
comme le furent longtemps les Etats chrétiens, les motifs religieux
officiellement brandis cachaient fréquemment, en réalité,
des causes financières et économiques. Leurs victimes
en voulaient aux prêteurs abusifs ou à aux usuriers, mais
une fois déchaînée, la violence populaire ne faisait
pas de quartier et s'en prenait également à la foule des
besogneux innocents pour la simple raison qu'ils participaient à
cette communauté et qu'ils étaient là.
A une situation politique
et sociale qui leur fut très défavorable durant les siècles
régis par un christianisme triomphant, donc arrogant, qui les
tolérait du bout des lèvres, les notables des communautés
juives répondirent par le renforcement de l'auto-exclusion, laquelle
renforça à son tour l'animosité des sociétés-hôtes.
La spirale était enclenchée car toutes les sociétés
modelées par la religion aspirent à l'unité des
cerveaux.
D'ailleurs l'actuel
Etat créé en 1947 en Palestine en est un exemple particulièrement
éloquent. Les moyens d'information du monde contemporain et la
diffusion des images ne lui permettent plus de se comporter avec la
brutalité qui fut celle des sociétés plus anciennes
à l'égard des populations autochtones, bien que l'indulgence
dont il a été l'objet durant des décennies lui
a permis de procéder à des centaines de milliers d'expulsions
- la nakba - de raser des milliers de villages, de tuer des milliers
d'habitants, d'en emprisonner des centaines de milliers et d'ignorer
superbement les recommandations et même les condamnations du Conseil
de Sécurité de l'ONU qu'il considère comme des
chiffons de papier.
Voir : 7
- Ils ont crucifié Marianne... Les nouveaux exploits de Tartuffe
en Palestine, Pâques 2007
A partir du XIIe siècle
environ, le nouveau parti de zélotes bigots, bornés et
ignorants, ennemi des sciences profanes qui avaient rayonné du
temps de l'Espagne arabe, et qui n'avaient
que le Talmud pour tout horizon intellectuel, posa un
lourd couvercle sur les cervelles et les enferma avec une férocité
incroyable dans l'espace ratatiné de ses ratiocinations.
"Les Juifs (...) persécutèrent leurs coreligionnaires
plus âprement, plus durement qu'on ne les avait jamais persécutés.
Ceux qu'ils accusaient d'indifférence étaient voués aux pires
supplices; les blasphémateurs avaient la langue coupée ; les
femmes juives qui avaient des relations avec des chrétiens étaient
condamnées à être défigurées : on leur faisait l'ablation du
nez. " (Bernard Lazare, L'Antisémitisme)
|
Les conséquences
intellectuelles, psychologiques et morales de l'enfermement tyrannique
des esprits dans le coral du Talmud furent désastreuses
pour le monde et pour fidèles de Jahvé. En
effet, le Talmud est censé avoir tout prévu
et tout décrit. Toute recherche intellectuelle ou scientifique
se trouvait ipso facto non seulement délégitimée,
mais violemment combattue. Comme seuls les actes extérieurs comptaient,
il suffisait de suivre sans états d'âme et à la
lettre les règles prescrites. La dictature des talmudistes réussit,
certes, à maintenir par la terreur, l'unité du troupeau,
mais elle le sépara irrémédiablement de son environnement
et développa dans la population un esprit ritualiste, positiviste
et pinailleur, ennemi de tout ce qui n'est pas juif, tourné vers
les satisfactions matérielles et donc vers la recherche frénétique
de la richesse.
On imagine l'effet des ratiocinations de certains
des rabbins dont le Talmud a pieusement recueilli les
élucubrations sexuelles, immorales et choquantes sur des cervelles
uniquement gavées de cette nourriture-là.
Voir dans 12
- Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29
juin2012 , le tableau d'un petit florilège de grossières
absurdités .
Une des des victimes les plus célèbres
de l'obscurantisme et de la tyrannie des talmudistes hollandais fut
le philosophe Baruch Spinoza qui s'était permis de penser
par lui-même.
En effet, le 27 juillet
1656, le philosophe fut ostracisé et frappé de l'infamie
et de la malédiction du herem, autrement dit, d'une mort
sociale et religieuse. Un fanatique juif issu des fidèles de
la grande synagogue d'Amsterdam, située sur le quai du Houtgrach, a
même tenté de l'assassiner. Blessé, heureusement superficiellement,
il a conservé durant de longues années son manteau troué par le poignard
afin de garder sous les yeux les preuves des méfaits de tous les fanatismes,
y compris et surtout de celui de ses co-religionnaires.
En 1948 David
Grün, alias Ben Gourion a tenté de faire lever ce "herem", qui
maudit le philosophe, y compris post mortem, mais les rabbins
de l'Israel actuel s'y opposèrent. Le philosophe Baruch
Spinoza demeure donc, aujourd'hui encore, frappé de pestifération
par les rabbins juifs contemporains
Voir : - 5
- La théocratie ethnique dans le chaudron de l'histoire,
3 janvier 2011
Le terme " herem " signifie beaucoup plus qu'une exclusion
de la communauté, équivalente à une excommunion
dans le christianisme. Il induit la "destruction",
l'"anéantissement" du renégat, au point que le philosophe
a été réellement frappé d'un coup
de poignard.
" Les messieurs du Mahamad vous
font savoir qu'ayant eu connaissance depuis quelques temps des
mauvaises opinions et de la conduite de Baruch de Spinoza, ils
s'efforcèrent par différents moyens et promesses de le détourner
de sa mauvaise voie. Ne pouvant porter remède à cela, recevant
par contre chaque jour de plus amples informations sur les horribles
hérésies qu'il pratiquait et enseignait et sur les actes monstrueux
qu'il commettait et ayant de cela de nombreux témoins dignes
de foi qui déposèrent et témoignèrent surtout en présence dudit
Spinoza qui a été reconnu coupable ; tout cela ayant été examiné
en présence de messieurs les Rabbins, les messieurs du Mahamad
décidèrent avec l'accord des rabbins que ledit Spinoza serait
exclu et retranché de la Nation d'Israël à la suite du herem
que nous prononçons maintenant en ces termes:
A l'aide du jugement des saints et
des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch
de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté
d'Israël en présence de nos saints livres et des 613 commandements
qui y sont enfermés.
Nous formulons ce herem comme Josué
le formula à l'encontre de Jéricho. Nous le maudissons comme
Elie maudit les enfants et avec toutes les malédictions que
l'on trouve dans la Torah.
Qu'il soit maudit le jour, qu'il
soit maudit la nuit, qu'il soit maudit pendant son sommeil et
pendant qu'il veille. Qu'il soit maudit à son entrée et qu'il
soit maudit à sa sortie.
Que les fièvres et les purulences
les plus malignes infestent son corps. Que son âme soit saisie
de la plus vive angoisse au moment où elle quittera son corps,
et qu'elle soit égarée dans les ténèbres et le néant.
Que Dieu lui ferme à jamais l'entrée
de Sa maison. Veuille l'Eternel ne jamais lui pardonner. Veuille
l'Eternel allumer contre cet homme toute Sa colère et déverser
sur lui tous les maux mentionnés dans le livre de la Torah.
Que son NOM soit effacé dans ce monde
et à tout jamais et qu'il plaise à Dieu de le séparer pour sa
ruine de toutes les tribus d'Israël en l'affligeant de toutes
les malédictions que contient la Torah.
Et vous qui restez attachés à l'Eternel
, votre Dieu, qu'Il vous conserve en vie.
Ce texte a été affiché dans tous les lieux d'Amsterdam
où vivaient des juifs et envoyé dans les principales
villes d'Europe où il y avait d'importantes communautés juives.
|
L'afflux de centaines
de milliers de fidèles nés d'une conversion de masse de
la population d'un gigantesque territoire de l'Est européen et
des marches de l'Asie, dont les ancêtres n'avaient évidemment
jamais mis les pieds au Moyen-Orient et qui vivaient sous la poigne
de fer de rabbins talmudistes métamorphosa définitivement
le judaïsme. Et c'est ce talmudisme-là qui finit par donner
naissance au sionisme contemporain.
J'aborderai plus longuement
cette question dans le prochain texte.
Note: Voir http://wotraceafg.voila.net/escl.htm:
La note ci-dessous est un court extrait d'une analyse exhaustive,
précise et complète du thème "L'esclavage
et les Juifs".
"Hugh Trevor-Roper, dans son livre The Rise of Christian
Europe, paru en 1965, est l'un des très rares historiens modernes
à signaler que les juifs furent longtemps les principaux trafiquants
d'esclaves entre l'Europe médiévale (chrétienne et païenne) et le monde
musulman. Pour favoriser cette abomination, Maïmonide* autorisa les
juifs, au nom de leur religion, à enlever les enfants des gentils pour
les vendre ; son avis ne resta certainement pas lettre morte ; d'ailleurs,
il reflétait sans doute une pratique déjà établie à l'époque." (page
83)
*Maïmonide Médecin et théologien juif du 12ème siècle. Présenté
comme un "grand philosophe" par les sionistes et leurs supporters, il
fut en fait, comme Israël Shahak le montre dans son livre, particulièrement
ignoble et répugnant à l'égard des non-juifs. Il se livra à de violentes
attaques contre le christianisme et Jésus. Tout cela conformément au
Talmud, que Maïmonide a abondamment commenté. A propos des "nègres",
Maïmonide écrit dans son Guide des égarés : "Leur nature est
semblable à celle des animaux muets, et selon mon opinion, ils n'atteignent
pas au rang d'êtres humains ; parmi les choses existantes, ils sont
inférieurs à l'homme mais supérieurs au singe car ils possèdent dans
une plus grande mesure que le singe l'image et la ressemblance de l'homme."
Selon Wikipédia, "Maïmonide est considéré comme le philosophe juif le
plus marquant du Moyen Age, et son Guide comme l'œuvre philosophique
juive la plus importante de tous les âges... Le Guide des égarés a influencé
toute la pensée philosophique juive ultérieure, qui s'y est constamment
référée."
Notes:
[1]
Jacques Attali : "Les juifs ont toutes les raisons d'être fiers
de cette partie de leur histoire", propos recueillis par Eric
Conan http://www.denistouret.fr/ideologues/index.html
[2]
Joseph Massad , Hamas et le nouveau/vieux croissant américain
http://www.ism-france.org/analyses/Hamas-et-le-nouveau-vieux-croissant-americain-article-17320
[3]
Mounir Mahmoud
http://www.wmaker.net/etreinformer/Chercheur-egyptien-les-regimes-arabes-ont-contribue-au-succes-de-la-judaisation-en-Palestine_a3422.html
Bibliographie