1 - Une rétrospective
2 - Quels sont les premiers résultats de
ma recherche ?
3 - Les dieux immanents au monde
4 - La revanche de la zoologie
5 - Les malheurs de Jahvé
6 - Les nouveaux embarras du "connais-toi"
7 - La guerre des dieux
8 - Le messianisme démocratique
9 - Un furoncle providentiel
1
- Une rétrospective 
J'inaugure ce mois-ci la quatorzième année de mon site d'anthropologie
critique. Je saisis cette occasion d'en préciser une fois
de plus la nature et les finalités. La science historique
et la politologie du XXIe siècle ont rendez-vous avec une
assise méthodologique plus étendue et une problématique plus
profonde que celles dont, depuis Pétrarque, la redécouverte
du monde antique avait fait de nous les héritiers superficiels.
Qu'est-ce
à dire? Pendant les dix-huit premiers siècles du christianisme,
la seule anthropologie ayant autorité et pignon sur rue était
celle qui condamnait l'humanité à se connaître et à se comprendre
à l'école d'une divinité divisée entre plusieurs confessions.
L'anthropologie mythologique regroupait trois théologies monothéistes
aux doctrines changeantes au gré des siècles et des climats.
Mais quand la science a tenté d'initier l'humanité à la capacité
de s'observer de ses propres yeux, elle a cru décrypter l'animal
onirique à seulement le regarder réfléchi dans le miroir d'un
raison en soi.
Du coup, l'anthropologie "expérimentale" s'est ingéniée à
ignorer qu'elle passait outre à l'autre moitié d'une connaissance
rationnelle de la bête, puisqu'elle oubliait d'observer le
statut fabuleux qu'elle se construisait d'un siècle à l'autre,
donc d'analyser la cohérence imaginaire qui l'attachait à
se forger sans relâche des interlocuteurs fantastiques, à
les loger dans le vide du cosmos, à se mettre à leur écoute
et à en recevoir des directives plus ou moins durables.
L'anthropologie critique ambitionne d'inverser cette dialectique:
elle observe des solitaires du cosmos terrorisés par leur
abandon dans le vide et qui dressent des répliques idéalisées
d'eux-mêmes dans le néant aux fins d'exorciser toute véritable
connaissance d'eux-mêmes.
2
- Quels sont les premiers résultats du nouveau socratisme
?
En premier lieu, il faut constater que la démocratie mondiale
n'a nullement fécondé sur notre astéroïde l'alliance, qui
paraissait pourtant si prometteuse, entre la science politique
et la connaissance anthropologique de l'humanité: feu la monarchie
de droit divin avait mieux réussi que le culte des "droits
de l'homme" à terrasser du moins l'histoire évangélisante.
Secondement, il est évident que la science du sacré ne conquerra
jamais le statut d'une science rigoureuse et que ses constructions
théorisées perpétueront seulement les tautologies d'une discipline
artificielle aussi longtemps que notre humanisme infirme ne
disposera en rien d'une analyse des fondements psychogénétiques
des mythes religieux et de leur origine dans la zoologie.
Il nous faut donc non seulement une psychobiologie des cosmologies
mythiques fondée sur la connaissance de la spécificité de
notre singulière espèce, mais il faut, de surcroît, que cette
science soit placée à la source de troutes nos "sciences humaines".
Au cours des trois derniers lustres, quatre plaques telluriques
se sont déplacées en direction d'une connaissance nouvelle
et moins paraplégique de l'humanité.
Premièrement,
l'Amérique s'est révélée un empire démocratique classique,
mais doté, à ce titre, des armes d'une expansion mythologique
propre à une religion inconnue des Grecs: des idéalités séraphiques
traversent maintenant le ciel de la Liberté. L'humanité assiste
à l'avènement triomphal de meurtres pilotés par des abstractions
évangélisées en sous-main; et l'on voit des rédemptions plus
sanglantes qu'autrefois enfanter des vocables angéliques.
Une sotériologie laïcisée et pourvue de concepts délivreurs
rend verbifique l'apostolat d'une parole justicière de type
démocratique.
Secondement,
l'Angleterre a retrouvé la vocation psychobiologique de l'isolement
insulaire qui caractérise cette nation depuis la Guerre des
Gaules.
Troisièmement, le centre de gravité de la politique mondiale
court à toute allure vers la Russie, la Chine, l'Inde et les
pays émergents de l'Amérique du Sud.
Quatrièmement,
Israël a pris rendez-vous avec les premiers pas de l'anthropologie
critique. N'a-t-il pas fait un pas de géant dans une direction
qui condamne désormais les Etats-Unis à se demander - avec
soixante ans de retard - si la nation d'Abraham Lincoln joue
sur le véritable échiquier de l'histoire ? Faut-il poursuivre
des négociations diplomatiques sans issue au Moyen-Orient
ou bien les prémisses d'une politologie abyssale commenceraient-elles
de poser les jalons d'une véritable science des religions
et de leurs relations avec l'esprit des nations? La science
pratique et à courte vue des chancelleries demeure aussi éloignée
de la connaissance spéléologique de l'homme qu'exige notre
temps que la théologie du Moyen-Age avait à guérir de son
abasourdissement de ce que les Incas ne fussent pas des chrétiens
en attente de la révélation de la Croix. Myopie ou complicité,
cécité ou "servitude volontaire"?
3
- Les dieux immanents au monde 
L'animal
n'a pas conscience de la scission originelle qui sépare son
"esprit" du monde extérieur; il vit et respire en symbiose
et en connexion adamiques avec son habitat naturel. L'homme,
en revanche, se distingue des bêtes en ce que tantôt la médiation,
tantôt la barrière de ses langages diversifient son psychisme
et lui enseignent l'évidence qu'il se trouve séparé de l'inerte
par un espace à franchir à l'école de ses voix. Mais si ce
bipède n'accède au monde qu'avec le secours d'un outil sonore
et immatériel - la parole - cet instrument se révèle plus
efficace à sa manière que les griffes et les crocs. Comment
se fait-il que cette arme échappe à l'appel patient de la
grammaire et des dictionnaires?
Et pourtant, les premiers dieux témoignaient du besoin inconscient
du détoisonné des forêts de reconquérir son statut zoologique.
Comment retrouver la jonction et la conjonction originelles
qui permettaient à Poséidon de faire corps avec les étendues
marines, à Chronos d'épouser le temps, à Hélios de faire briller
le soleil, à Gaïa de féconder la terre?
Le
polythéisme illustrait le rêve perdu d'une bête inconsolable
de se découvrir soudainement amputée du monde physique et
orpheline de la confusion rassurante avec la nature dont bénéficient
les autres animaux. Quoi de plus frustrant que de choir dans
sa transcendance! Certes, le langage s'est révélé un harpon
efficace; mais il atteint désormais une cible rendue fuyante
et à jamais inaccessible, tandis que les dieux complices de
la forêt primitive réalisaient une fusion sylvestre entre
leur corps et leur signification : ils personnifiaient leur
essence et incarnaient leur quintessence.
4 - La revanche de la zoologie 
Par
malheur ou par bonheur, non seulement l'alliance physique
entre les dieux et les choses est demeurée inextinguible,
mais la dilution officielle du polythéisme d'Etat s'est révélée
illusoire. Le désir de la bête de sceller un pacte originel
avec son environnement arboricole est réapparu au cœur même
d'un monothéisme chrétien faussement triomphant. La vie en
partie double des Vierges de Fatima, de Medjugorge, de Lourdes,
de la Salette, de Czestochowa a pris la place de la vie dédoublée
d'Apollon à Delphes ou d'Aphrodite à Ephèse. Mais les innombrables
statues de saints localisés ne sont que des rappels de l'ambiguïté
native qui faisait parler les dieux de l'Olympe à la fois
sur les pentes de l'Hélicon et dans tous leurs temples.
De
nos jours encore, la science physique est réputée parler tout
ensemble dans les têtes et parmi les atomes, parce que les
signifiants sont censés consubstantiels à leurs supports:
l'expérience scientifique passe pour constater cette fusion.
Mais observez avec des yeux d'anthropologue la marche d'Othon
le suicidaire contre Vitellius le goinfre. Tacite nous raconte
que ce dernier avait pris la tête des légions rebelles de
Germanie et que les deux généraux rendaient un culte aux dieux
locaux échelonnés sur leur chemin. On appelait leur alignement
ininterrompu l'enchainement des génies du lieu.
Les premiers disciples du Nazaréen disaient encore fièrement:
"Je suis fait pour marcher sur la terre, non pour l'adorer".
Mais Jean-Paul II baisera le sol de tous les pays du monde.
C'est que la terre et la langue de la Pologne, sa patrie,
faisaient à nouveau corps avec un christianisme en guerre
avec l'empire soviétique. L'athéisme marxiste n'avait pas
de territoire sacré à labourer: son seul temple, disait-il,
était le cœur de la classe ouvrière mondiale. Mais, en 1943,
Staline lui-même a appelé la Russie à revenir au christianisme
orthodoxe, parce qu'il fallait redonner ses entrailles à la
nation - et seule la religion était en mesure d'y pourvoir.
La
catastrophe de l'effondrement de l'empire romain avait enfanté
une l'humanité désespérée. Comment demeurer debout alors que
le ciel inébranlable des ancêtres s'était enfui ? Le traumatisme
fut immense - il allait se révéler inguérissable. Saint Augustin
passera vingt ans à reconstruire une "cité de Dieu"
relégable dans l'au-delà et à la peindre sous des traits désirables,
mais à jamais hors de portée des vivants. Le ciel des hommes
demeure inconsolable du sac de Rome en 410.
Il
a fallu attendre un millénaire entier pour qu'un paganisme
romain essoufflé revînt bivouaquer sous son déguisement chrétien
dans les rues, les maisons et les temples. Mais aussitôt la
Réforme est venue bousculer pour la seconde fois les campements
locaux du sacré si péniblement reconstruits. Du coup, Dieu
est allé se lover dans les nations: le protestantisme américain
est un christianisme patriotique - toute la population du
Nouveau Monde est devenue l'élue du ciel de Calvin sur la
terre.
5
- Les malheurs de Jahvé 
Il est vrai qu'Israël avait tenté de couper la poire en deux.
Mal lui en a pris: Jahvé s'est révélé le premier Céleste à
claudiquer sur quelques arpents. Cet unijambiste de l'absolu
se caractérise de sautiller sur un pied en Palestine. Il a
divinisé une minuscule région du globe terrestre et l'a donnée
définitivement au peuple hébreu. Ses fidèles sont devenus
des possédants à l'abri de toute expropriation, puisqu'ils
s'agrippent désormais à un cadastre intouchable par nature
et par définition. Mais le divin n'a pas réussi à divorcer
d'avec le profane. Certes, les autres dieux ont purement et
simplement cessé d'exister.
Et pourtant, le seul survivant est fort à plaindre: la question
de savoir à qui appartient maintenant tout le reste de la
mappemonde le taraude. Seuls les juifs possèdent des lopins
garantis - et c'est assurément un grand avantage; mais le
revers de la médaille les fait camper dans le désert. Le cosmos
est tombé en déshérence d'Allah et du Dieu en trois personnes
des chrétiens, tandis que les dieux de Galba, d'Othon et de
Vitellius sont descendus, eux aussi, au sépulcre.
Et
les malheurs du primate ne faisaient que commencer: il avait
installé une déesse plus universelle que toutes les précédentes
dans le cosmos, la Causalité, dont la progéniture était tellement
abondante qu'on avait tenté de parquer sa descendance entre
quatre royaumes bien séparés, celui de la cause première,
puis de la cause finale, puis de la cause formelle, puis de
la cause matérielle ou efficiente. Il aura fallu attendre
la fin du XVIIIe siècle pour qu'un philosophe allemand découvrît
que les causes refusent décidément de se placer sous la lentille
des microscopes et qu'elles ne campent que dans nos têtes.
Et depuis lors, Dame Causalité est à la recherche de son mari,
le cosmos; et tous les dieux anciens se sont donné le mot
pour se rire de nous, qui nous demandons sans relâche où ils
ont bien pu se rendre.
6
- Les nouveaux embarras du "connais-toi" 
Depuis 1789, les démocraties ondoyées dans les vasques de
l'abstrait sont officiellement demeurées croyantes - au sens
psychobiologique du concept de "religion", puisque ce vocable
renvoie au verbe relier, religere. Il sera donc bien
impossible de jamais placer les négociations israélo-palestinienne
en première ligne sur les fonts baptismaux d'une raison du
monde devenue dérélictionnelle à l'échelle du cosmos, parce
que, longtemps encore, les évadés partiels de la zoologie
trembleront des pieds à la tête à la seule idée de se trouver
privés de domicile fixe dans une immensité inhabitée.
Quand,
en 70 de notre ère, le peuple juif s'est trouvé tout soudainement
privé non seulement d'une terre inaliénable, mais réputée,
de surcroît, se confondre avec une divinité campée sur quelques
hectares, il s'est consolé de son abandon à se procurer des
béquilles: des signes et des symboles lui ont fourni des appuis
subalternes, mais payants. La panoplie collatérale des rituels,
des liturgies, des tabous alimentaires et des couvre-chefs
distinctifs a longtemps permis à la diaspora de substituer
une signalétique tribale et tangible à l'évanouissement des
premiers anatomistes du monothéisme. Mais maintenant, la consubstantialité
originelle de Poséidon à la mer ou de Gaia à la terre a définitivement
fait son temps.
Le
peuple juif et son monothéisme local ont beau avoir retrouvé
en 1948 une parcelle du coin de terre réputé leur avoir été
remis en mains propres et à titre imprescriptible par le créateur
du cosmos. Certes, ce fait bien établi aux yeux des huissiers
du ciel des nations pourrait aider la géopolitique contemporaine
à se convertir à une anthropologie de l'inconscient politique
des religions, donc ambitieuse de rendre compte de la généalogie
cérébrale d'un mammifère rendu schizoïde par un malheureux
verdict de la nature. Mais la politologie moderne n'en demeurera
pas moins privée des fondements de toute connaissance de l'humanité
digne de se qualifier de rationnelle si la science de la mémoire
n'abordait pas la question centrale, celle de la problématique
anthropologique imposée par la chronologie. Sinon le XXIe
siècle ressemblera à celui des chrétiens du XVIe siècle évoqués
plus haut, qui projetaient sur les Incas la grille de lecture
qui pilotait leur mythe du salut.
7
- La guerre des dieux 
Alors,
seulement, une simianthropologie fondée sur une connaissance
généalogique irréfutable et dûment vérifiée par l'expérience
prendra acte des apories internes auxquelles se heurtera nécessairement
la diplomatie de la "communauté internationale" au Moyen Orient.
Qu'adviendra-t-il de l'animal onirique dont une autre divinité
aura focalisé, elle aussi, sa théologie sur le territoire
de la Judée? La logique interne à laquelle obéissent les songes
sacrés est implacable. Elle nous enseigne que, depuis seize
siècle, Jahvé n'étant plus seul à revendiquer l'occupation
des lieux, Jérusalem est devenue une capitale aussi théologique
et non moins précieuse aux yeux d'un milliard et demi de musulmans
que pour les quinze à seize millions de juifs éparpillés sur
toute la mappemonde. Que faire quand deux divinités censées
se confondre cérébralement au nom de quelques écrits originels
- le temps écoulé les a contraintes à se les partager - se
disputent l'ADN de deux peuples au capital chromosomique séparé?
Aussi, la dernière en date des revendications théo-biologiques
d'Israël a-t-elle fait l'effet d'une bombe à retardement dans
le monde arabe tout entier. Ce peuple demande maintenant à
l'humanité - et en toute logique bio-religieuse - de faire
déclarer inattaquables des titres de propriété garantis par
le ciel de l'endroit. Mais le droit international actuel n'est
plus qualifié pour légitimer des textes bibliques. Que faire
d'un " Etat juif ", donc d'une divinité à la fois chromosomique
et censée validable parmi les héritiers du droit romain que
nous sommes redevenus?
8
- Le messianisme démocratique 
Une proposition théo-politique aussi anachronique a surpris
une diplomatie mondiale semi laïcisée, mais demeurée intellectuellement
aussi désarmée que du temps d'Homère et non moins ignorante
que Noé des fondements psychobiologique de l'espèce schizoïde
- donc de la nature même des songes sacrés que sécrète l'encéphale
de cet animal. Pour la première fois dans son histoire, la
planète assistera, médusée, au spectacle d'une diplomatie
internationale épidermique et frappée d'un retard scientifique
remontant à l'âge de la pierre taillée - retard appelé à se
perpétuer, puisque la pratique de chancellerie des religions
frappera longtemps encore de paralysie et d'acéphalie politique
le bipède dichotomisé entre le ciel et la terre.
Aussi
les démocraties pseudo-humanistes qui caractérisent notre
second Moyen-Age se gardent-elles de seulement tenter d'approfondir
quelque peu leur connaissance embryonnaire des rêveries du
genre humain. Pourquoi veillent-elles à demeurer à l'abri
des explosions ravageuses de leurs mythes religieux? Parce
que le christianisme américain illustre une démocratie messianisée
à nouveaux frais par le mythe d'une Liberté politique dont
la croisade apostolique et sotériologique se trouve désormais
finalisée au profit de l'expansion triomphale de la seule
nation censée incarner le mythe de la Justice sur la terre.
Israël, lui, se collète avec une vocation rédemptrice plus
restreinte - Jahvé, le territorialisé du monothéisme, n'est
pas appelé à sauver tout le genre humain, mais à assurer le
salut exclusif d'Israël.
9 - Un furoncle providentiel 
A
quand la fondation d'une haute école de l'humain? J'écrivais
au début de ce texte que l'humanité moderne est demeurée aussi
ignorante d'elle-même que Pizarre devant les Incas ou les
Aztèques.
Par
bonheur, le Moyen-Orient se révèle un furoncle providentiel.
En mars 2001, j'avais seulement six mois d'avance sur le 11
septembre, qui allait illustrer un second débarquement de
l'universalisme monothéiste sur la terre et, par conséquent,
réveiller une anthropologie dont la problématique en était
demeurée à Renan. Treize ans plus tard, toutes les nations
de la planète de Cro-Magnon se heurtent à un mur - celui de
leur propre refus de reconnaitre que "l'ignorance est la
source de tous les maux", comme le disait un certain
Socrate, surnommé la Torpille, du nom d'un poisson d'attaque
qui pourrait bien s'appeler la pensée. Mais l'histoire est
un accélérateur de particules. La collision de ce réacteur
avec lui-même s'appelle Jérusalem. La déflagration sera si
forte que la bête pilotée par les entrailles des poulets sacrés
de la démocratie que j'évoquais la semaine dernière (- Les
poulets sacrés de la démocratie, 12
avril 2014 )en recevra une secousse sismique qui brisera
l'échelle de Richter en deux tronçons.
Voltaire
disait que "les imbéciles n'apprennent que par l'expérience";
mais toutes les civilisations disparues on péri d'avoir refusé
les leçons de l'expérience.
le 19 avril 2014